La qualité de l’air intérieur (QAI) est une problématique de santé publique identifiée depuis de nombreuses années. Bien que son rôle soit reconnu depuis longtemps dans la lutte contre la transmission aérienne des agents infectieux, elle a pris une place importante avec la crise sanitaire de la COVID-19. 

Dans la pratique, les systèmes de ventilation des bâtiments utilisent essentiellement deux méthodes pour limiter la concentration en polluants dans l’air intérieur : le renouvellement de l’air des locaux par apport d’air neuf et, dans certains cas, la filtration de l’air neuf et recyclé. L’intégration de dispositifs d’épuration d’air souvent limitée à des applications spécifiques (hospitalières, industrielles pour l’essentiel), fait appel à différentes technologies, soit de piégeage de polluants (filtration particulaire, ionisation et filtration moléculaire à charbon actif par exemple), soit de destruction de polluants : UV-C, photocatalyse, plasma froid, ozonation, etc… 

Dans cette note de veille, réalisée en partenariat avec PRAXENS, nous vous proposons de voir comment sont traités, traditionnellement, les applications les plus courantes ainsi que les principes sur lesquels s’appuient les technologies d’épuration de l’air.

L’ offre actuelle et l’association avec les climatiseurs et systèmes de traitement d’air, qui se développe fortement en ce moment, ne sera pas abordée de manière exhaustive. 

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