La production de froid à base de CO2 se développent, et c’est une bonne chose. Les technologies progressent et se fiabilisent, permettant à de nombreux utilisateurs d’opter pour ce fluide durable.

Pour arriver à obtenir des performances énergétiques intéressantes, les ingénieurs, techniciens et fournisseurs d’équipement proposent des technologies de plus en plus complexes : compression série, compression parallèle, éjecteurs HP, éjecteurs liquide, … L’intérêt de ces améliorations technologiques est certain et évident, en particulier lorsque le système frigorifique fonctionne en conditions supercritiques et dès lors que la récupération de chaleur est recherchée. Mais il s’avère que dans nos régions (et en Bretagne en particulier), le fonctionnement en conditions subcritiques est possible plus de 85% du temps, alors que choix est fait de dimensionner le système pour fonctionner en régime supercritique. Cette présentation décrit et explique les habitudes de dimensionnement qui conduisent à ce choix et pointe leurs conséquences pratiques et énergétiques