Bien choisir ses fluides frigorigènes Le point sur la règlementation et ses évolutions potentielles 

Les gaz fluorés sont utilisés dans diverses applications, dans les systèmes de réfrigération et les pompes à chaleur, dans les transformateurs électriques, comme agents d’expansion…. Ils contribuent pour environ 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre(1). En ordre de grandeur, c’est autant que le transport aérien par exemple.

Cette contribution est en constante augmentation à l’échelle mondiale en raison de l’augmentation de l’usage de la climatisation, mais également en France. En effet, selon les chiffres du Panorama français des gaz à effet de serre(2), elle est passée, pour la France, de 2,2% en 1990 à 3,7% en 2020.

 

Cette dynamique est illustrée par la figure suivante, issue des données d’émissions SECTEN, publiées par le CITEPA(3) :

Une grande quantité de données est stockée en mémoire et analysée pour déterminer en fonction du paramètre que l’on souhaite optimiser la meilleure option de régulation sur les actionneurs. On propose dans cette note de résumer le principe de l’IA et son application dans le domaine des pompes à chaleur et de la réfrigération. 

Au niveau international, les gaz fluorés sont visés à la fois pour l’impact de certains d’entre eux sur la couche d’ozone, ainsi que pour leur impact sur l’effet de serre, dans le cadre du Protocole de Montréal et des accords de Kigali.

 

Ainsi, avec les efforts de réduction des émissions de GES, en particulier en Europe avec le plan Fit for 55 (objectif de -55% d’émissions en 2030 par rapport à 1990), il est logique de voir l’usage de ces fluides visé par des règlementations de plus en plus contraignantes.

 

Dans la suite de ce document, nous reviendrons sur :

  • Ce que c’est qu’un fluide frigorigène
  • Le panorama des règlementations qui y ont trait en Europe et en France
  • L’importance et les mécanismes de la F-gas parmi ces règlementations
  • Les évolutions à venir à court terme

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